Tout le monde a de l'enfance qui ronronne, au fond d'une poche oubliée. Tout le monde a des restes de rêves, et des coins de vie dévastés. Tout le monde a cherché quelque chose un jour, mais tout le monde ne l'a pas trouvé. Il faudrait avoir une loi contre toute notre solitude, que personne ne soit oublié, et que personne ne soit oublié. Quand tu es près de moi, cette chambre n'a plus de parois, mais des arbres oui, des arbres infinis. Et quand tu es tellement près de moi, c'est comme si ce plafond-là, il n'existait plus, je vois le ciel penché sur nous... qui restons ainsi, abandonnés tout comme si, il n'y avait plus rien, non plus rien d'autre au monde. Qui chante pour toi et pour moi, là-haut dans le ciel infini, et pour toi, et pour moi.